Les maisons de retraite coûtent cher. Les tarifs comprennent l’hébergement, mais également les soins et la dépendance des résidents. Ces frais sont à la charge de la personne âgée accueillie dans l’établissement. Seulement, il arrive souvent que les revenus ne suffisent pas et que, malgré l’aide sociale, les enfants doivent se montrer solidaires.
Par qui est payé l’hébergement en maison de retraite ?
L’hébergement en maison de retraite est à la charge de la personne âgée concernée. Malheureusement, les tarifs sont élevés. Ils couvrent à la fois le logement, la pension complète et la fourniture du linge de maison. Une maison de retraite sur Paris peut très vite atteindre les 4 600€ par mois. Si les prix sont moins impressionnants en province, ils restent néanmoins importants.
Le coût de l’hébergement est entièrement à la charge du résident. Les autres prestations, comme les soins et celles liées à la dépendance, peuvent être couvertes par la Sécurité sociale si elles relèvent de l’APA (Allocation Personnalisée à l’Autonomie).
Beaucoup de personnes âgées souffrent néanmoins d’une pension de retraite insuffisante et ne peuvent pas régler les frais d’hébergement. L’aide sociale peut alors intervenir. Elle est accessible aux personnes de plus de 65 ans, ou de plus de 60 ans pour celles déclarées inaptes au travail. Toutefois, attention, toutes les maisons de retraite ne sont pas habilitées à recevoir cette aide.
Quel est mon devoir en tant qu’enfant de résident ?
L’aide sociale n’intervient que lorsque la solidarité familiale n’est pas suffisante. En effet, le Code Civil encadre strictement le financement des maisons de retraite. Si la personne âgée concernée est dans le besoin, c’est à son conjoint ou à son partenaire de Pacs de l’aider financièrement. Si cette aide est impossible, c’est alors à la famille de mettre la main au porte-monnaie.
Tout individu est tenu d’apporter une aide financière à ses parents, ses grands-parents et même ses arrière-grands-parents. Pour résumer : tous les ascendants en ligne directe qui sont dans le besoin. Il est également bon à savoir que, au nom de la solidarité par alliance, le conjoint a le même devoir envers ses beaux-parents.
Lorsque vous demandez une subvention à l’aide sociale, celle-ci effectue une enquête afin de connaître les situations et les ressources de tous les enfants et petits-enfants. Le dossier est ensuite soumis à la commission d’aide sociale.
Quels sont les montants demandés à la famille ?
Parmi les montants demandés à la famille, on compte l’obligation alimentaire. La famille paie à hauteur des besoins du proche et en fonction de tous ses revenus. Il faut savoir qu’une personne âgée a le droit de refuser l’utilisation d’un bien immobilier ou d’un capital disponible sur son assurance-vie pour financer les frais d’hébergement de sa maison de retraite à Lyon ou n’importe où ailleurs.
Quand l’aide sociale intervient, 90% des ressources de la personne âgée sont reversées à la maison de retraite. Les 10% qui restent sont à la disposition de la personne âgée et ne peuvent être inférieurs à 89€ par mois. Quand la solvabilité du résident est définie, le soutien de la famille, c’est-à-dire des « obligés alimentaires », est apprécié. Le montant sera bien entendu à la hauteur des revenus, des charges et de la santé des différents membres de la famille.
Voilà qui permet de tirer au clair le financement des maisons de retraite. En réalité, le système est simple. Les frais reviennent toujours en priorité à la personne âgée concernée. Si ses revenus sont insuffisants, son conjoint est amené à participer. Si cela est impossible, la famille est alors convoquée. Sachez que tous les départements ne fonctionnent pas pareil. Ainsi, dans certains départements, les petits-enfants ne sont pas concernés par les charges.
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